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Una Mirada sobre l’Ós
Co-organisation avec Guillem Dalmau de l’exposition “Una Mirada sobre l’Ós” recueillant les photographies de Jean Ribière lors de la fête de l’Ours de Prats de Molló de 1952.
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Fêtes de l’Ours
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Jo te l’encendré… El Tio Tio de Vinçà
En 2018 l’association Costumari de Catalunya Nord a publiée l’ouvrage photographique Jo te l’encendré, el Tio Tio de Vinça, contenant les clichés de Jean Ribière (1968) de cette forte tradition carnavalesque. Les textes étaient co-signés par Guillem Dalmau et moi même Compte rendu dans le journal l’Indépendant Compte rendu dans Le Petit Journal
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Les Derniers Ours
Février. La période carnavalesque de Prats de Molló s’ouvre par un curieux rituel : el Dia dels Óssos. Trois Ours quittent leur montagne, bien décidés à se rendre possesseurs du village, trois hommes vêtus d’une peau de mouton, grimés d’un noir abyssal. Des profondeurs des cavernes, des hauteurs environnantes, ces sauvages arrivent. Incontrôlables, ils errent dans les ruelles du village. En quête de victimes. En quête de femmes, même si les hommes ne sont jamais oubliés… Dans l’ivresse, sous la coupe d’un groupe de chasseurs, ces Ours achèvent leur déambulation sur la grande place du village. Ils y seront rasés à la hache, des mains de barbiers d’un blanc immaculé.…
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Historiographie des fêtes de l’Ours du Vallespir
1. Une identité territoriale Depuis les années soixante, la mutation accélérée de nos sociétés, qui a fait disparaître beaucoup de coutumes, a transformé les fêtes de l’Ours en manifestation identitaire. La préoccupation de la communauté a alors été la défense et le maintien des traditions – de forme générale – aboutissant ainsi à la création d’une véritable identité vis-à-vis de celles-ci. Ainsi, les femmes et les enfants ont pu réellement prendre part au Carnaval et, en définitive, à la fête de l’Ours. Car Carnaval était jusqu’alors une fête d’hommes. Par exemple, le ball de l’encadenat de Prats de Molló n’était dansé que par eux[1] jusqu’à la seconde guerre. Certes, les femmes étaient poursuivies par l’Ours, mais uniquement…
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El ball de l’Ós de Céret
Histoire d’une fête de l’Ours en Vallespir « On se réveille ; il paraît que les derniers jours seront mouvementés. On nous annonce, en effet, pour mardi, dans l’après-midi, le ball de l’ours. Il y a bien des années que cette vieille farce catalane n’a pas été exécutée à Céret. Ce sera du nouveau pour les habitants de notre ville. »[1]. Devenues le symbole identitaire de trois villages du Vallespir (Prats-de-Mollo, Arles-sur-Tech, Saint-Laurent-de-Cerdans), les fêtes de l’Ours étaient pourtant aux XIXe et XXe siècles bien implantés dans l’ensemble des Pyrénées-Orientales. Perpignan, Py, Villefranche-de-Conflent, Amélie-les-Bains ne sont que quelques lieux où l’on retrouve des traces de ce rituel carnavalesque. Mais voilà, Céret, sous-préfecture et capitale du…